L’utilisation des gammes du son pentatonique est un exercice plus ardu qu’il n’y paraît au premier abord.
La faculté de ces gammes à se retrouver sous plusieurs accords peut laisser croire qu’il suffit de les employer à bon escient pour obtenir le bon son.
Mais est-ce suffisant pour créer un chorus convaincant ?
Des conditions
Un certain nombre de conditions doivent être remplies pour satisfaire à l’exigence.
1 – Connaître ses gammes
Avec une bonne visualisation mentale des schémas sur le manche on doit pouvoir les jouer et les enchaîner en démarrant sur n’importe laquelle de ses notes.
2 – Faire un choix raisonné
L’enchaînement des gammes est sélectionné en s’intéressant au jeu des tensions-résolutions pour qu’eiles s’harmonisent bien avec la progression des accords.
3 – Choisir les positions
Le maître mot est ‘fluidité‘.
En dehors de la technique de répétition de motif qui nous amène à choisir des schémas identiques à des positions différentes, il est souvent plus musical de choisir des positions où les changements de gammes sont seulement à écart d’un ton ou d’un demi-ton.
4 – Ne pas jouer linéaire
L’utilisation de patterns et de fragments de gamme évitent de faire entendre un son linéaire trop convenu.
5 – Faire varier le rythme
Les variations de rythme aèrent le propos et interpellent l’auditoire.
Illustration sonore
La cadence automnale est un bon support pédagogique pour illustrer l’emploi des gammes du son pentatonique.
Les 4 premières mesures forment un ‘ ii . V7 . I . IV ‘ en Majeur (en G) et les 4 suivantes un ‘ iiØ . V7±9 . i ‘ dans son relatif mineur (en E).
Gammes retenues
Parmi toutes les gammes pentatoniques possibles, je vous présente celles qui ont mes préférences :
Partie en Majeur
Partie en mineur relatif
4 idées
Pour exprimer la versatilité et les capacités d’adaptation de ces gammes
Idée #1
Idée #2
Idée #3
Idée #4